Craonne _ Jardin de la Paix Marocain _ Jardin des Hespérides 2018 © CRTC Hauts-de-France - Ludovic LeleuCraonne _ Jardin de la Paix Marocain _ Jardin des Hespérides 2018 © CRTC Hauts-de-France - Ludovic Leleu
©Craonne, Jardin de la Paix Marocain, Jardin des Hespérides 2018 |Hauts-de-France Tourisme - Ludovic Leleu
1914/1918

Visiter en famille les jardins de la Paix pour célébrer la paix universelle

Parce que parler de Paix pour expliquer la Guerre aux enfants adoucit les émotions ressenties… Pas question bien sûr de gommer le courage des millions d’hommes qui ont combattu pour la paix et la liberté, ni l’âpreté des combats de ces quatre années, mais les emmener dans un lieu apaisé pour amorcer le sujet, donne à voir une autre réalité possible, plus juste, plus engageante et porteuse d’espoir. Alors, si vous emmeniez les enfants visiter un Jardin de la Paix ? Où ça ? En Hauts-de-France, là où les batailles les plus meurtrières de la Grande Guerre se sont déroulées : voilà qui est déjà porteur de sens !

Arras _ Jardin de la Paix écossais _ La Paix des Sonneurs © Art & Jardins Hauts de France - Yann MonelArras _ Jardin de la Paix écossais _ La Paix des Sonneurs © Art & Jardins Hauts de France - Yann Monel
©Arras, Jardin de la Paix écossais, La Paix des Sonneurs |Art & Jardins Hauts de France - Yann Monel

15 Jardins de la Paix en Hauts-de-France

Les Jardins de la Paix ont été conçus in situ par des artistes et des paysagistes originaires des nations belligérantes, à l’initiative de la Région et de l’association Art et Jardins Hauts-de-France. Une façon de retisser le lien de mémoire avec une génération qui n’a pas connu la réalité de la guerre en l’inscrivant durablement dans le paysage, les œuvres d’art se mêlant harmonieusement à l’histoire et à l’environnement. Un livre d’histoire ouvert pour les jeunes générations, plus parlant que n’importe quel discours.

15 Jardins de la Paix ont été aménagés en Hauts-de-France, autant de symboles d’optimisme déclinés aux couleurs des pays meurtris, tous unis pour incarner la Paix.

Pourquoi choisir un jardin comme havre de Paix et lieu de mémoire ?

Parce qu’il :

– Apaise, équilibre, harmonise et ressource
– Est lieu de résilience
– Inspire la réflexion, la création
– Est une œuvre d’art à part entière
– Réconcilie avec la nature et développe les sens

Déployés dans l’Aisne, la Somme, l’Oise, le Nord et le Pas de Calais, ils nous interrogent sur une Paix sans cesse remise en question ; elle se partage et se magnifie ici grâce à l’interprétation artistique de ces paysagistes contemporains. Vous pouvez avec vos enfants, le moment venu faire une halte dans des espaces de réflexion, de repos et d’introspection.

Ils délivrent un message international et universel : dans ces Jardins de la Paix, vous découvrirez non seulement le déroulement des événements de la Grande Guerre mieux qu’avec n’importe quel manuel scolaire, mais aussi les lieux qui vous rapprocheront de chacune des 26 nationalités engagées.

Ainsi à Craonne dans l’Aisne trois jardins vous emmènent sur les traces du village disparu, dédiés à la mémoire des combattants allemands, italiens et marocains. En forêt de Compiègne, le jardin franco-allemand rappelle la signature de l’Armistice. Il y a celui de Vimy près d’Arras où l’implication des soldats canadiens donne lieu à un parc mémorial en leurs noms. Des sculptures de cornemuses ponctuent celui de « la paix des sonneurs » à Arras rappelant que les écossais galvanisaient leurs troupes au son de cet instrument. Au cœur des combats de la Grande Guerre sur la colline de Notre Dame de Lorette, à 20 minutes de Lens, « La promenade en sous-bois » incite au recueillement. Près d’Arras toujours, Neuville-Saint-Vaast, à l’ombre des arbres emblématiques des nations tchèque et slovaque vous sentirez plus que jamais cette marche vers la Paix. A l’assaut des remparts du Quesnoy, dans le Nord, ils sont trois : le jardin belge, le portugais puis « le rangimarie » l’hommage aux néo-zélandais venus des antipodes pour libérer la ville. Celui des soldats gallois qui tombèrent lors des batailles de la Somme à Thiepval a été créé autour de l’impressionnant Mémorial et tapissé de primevères, leurs fleurs préférées. Également à Thiepval, un couple de paysagistes anglais a conçu un paysage évocateur des tranchées « Le Pax dryades » dédié aux britanniques morts au front. Péronne dans la Somme glorifie les soldats irlandais et nord-irlandais dans les douves de son château en un « Jardin d’Eutychia », nom d’une déesse grecque qui signifie bonheur. Enfin, nos cousins belges nous suivent dans cette démarche de jardins de la Paix, à Passchendaele, avec un jardin créé à la gloire des français cette fois.

Tout en esthétique et délicatesse ces œuvres paysagères vous aideront à transmettre avec des mots positifs, puissants et pleins d’espoir la mémoire du plus grand conflit armé de l’Histoire à vos enfants.

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